Maurice est un paradis pour les sens, non seulement pour les yeux avec son beau paysage, mais aussi pour le palais. Les gastronomes trouveront une variété de saveurs et d’arômes hérités des différentes migrations à travers son histoire.
Les traditions culinaires de la France, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique, les cuisines les plus connues et les plus appréciées au monde, ont été transmises de génération en génération. L’histoire d’un Mauricien débutant la journée avec un petit déjeuner continental, suivi d’un déjeuner indien et d’un dîner chinois est un cliché commun.
Maurice a des liens étroits avec la culture française à travers son histoire, qui ont laissé un style de «savoir vivre» très français. Des plats français comme la daube, le civet de lièvre ou le coq au vin, servi avec du bon vin, portent le témoignage de ces traditions. Au fil des années, certains ont été adaptés aux ingrédients les plus exotiques de l’île pour leur conférer une saveur unique. Au 19ème siècle, après l’abolition de l’esclavage, les travailleurs indiens qui ont émigré à Maurice ont apporté avec eux leur cuisine exquise. Ces travailleurs sous contrat venaient de différentes parties de l’Inde, chacun avec sa propre tradition culinaire, selon la région.
L’utilisation intensive d’épices comme le safran, la cannelle, la cardamome et les clous de girofle sont les ingrédients communs qui fournissent des saveurs puissantes, mais subtiles. Il y a aussi un usage intensif de dals, de légumes, de haricots et de cornichons pour accompagner les plats. Dholl puri et roti, à l’origine un mets indien, sont devenus le poisson-frites des Mauriciens. Biryani d’origine moghole est un plat préparé par la communauté musulmane, avec de la viande mélangée avec du riz épicé et des pommes de terre.
La fin du 19ème siècle a vu l’arrivée des migrants chinois, venus principalement de la partie sud-est de la Chine. Ils proviennent principalement de la région de Canton portant la meilleure réputation dans la cuisine chinoise pour sa variété et sa sophistication. Les plats chinois attirent les sens par la couleur, la forme, l’arôme et le goût. Cette tradition d’excellence a été préservée et, à ce titre, a conquis les tables de toutes les autres communautés.
Même si la communauté chinoise est l’une des plus petites, sa cuisine est la plus présente dans les restaurants autour de l’île. Les nouilles sautées ou le riz, le chopsuey, les rouleaux de printemps, tout le monde en mange. D’autres délices tels que la soupe d’aileron de requin ou d’ormeau ne peuvent être trouvés dans les restaurants spécialisés chinois.
Au fil des années, chaque communauté s’est adaptée et a mélangée sa propre cuisine, ce qui a donné lieu à une cuisine mauricienne. Cela peut être vu dans la cuisine créole qui est un mélange de différents ingrédients et de saveurs. L’omniprésente « rougaille » créole est servie avec un certain nombre d ‘ »achards » (cornichons) ou de dals et de riz d’origine indienne.
Il y a eu aussi quelques changements au cours des vingt dernières années avec l’arrivée de certains fast-foods: hamburgers, pizzas et frites. Quiconque visite l’île devrait essayer une paire de dholl puri avec un grand verre de « alouda » ou de jus de tamarin pour avoir un goût authentique de l’île Maurice.
Au fil des années, chaque communauté s’est adaptée et a mélangée sa propre cuisine, ce qui a donné lieu à une cuisine mauricienne. Cela peut être vu dans la cuisine créole qui est un mélange de différents ingrédients et de saveurs. L’omniprésente « rougaille » créole est servie avec un certain nombre d ‘ »achards » (cornichons) ou de dals et de riz d’origine indienne.
Il y a eu aussi quelques changements au cours des vingt dernières années avec l’arrivée de certains fast-foods: hamburgers, pizzas et frites. Quiconque visite l’île devrait essayer une paire de dholl puri avec un grand verre de « alouda » ou de jus de tamarin pour avoir un goût authentique de l’île Maurice.