La technologie de l’information et de la communication (TIC) est devenue l’un des principaux piliers de l’économie Mauricienne. Aussi, Maurice aspire toujours à devenir une «cyber-île». Le gouvernement vise à placer Maurice comme une destination TIC de premier plan et comme modèle sur le continent africain.
Une partie de la réalisation de cet objectif a été la modernisation de l’économie mauricienne pour faciliter la vie des citoyens, avec l’utilisation des TIC; notamment l’introduction de services bancaires mobiles et des services de paiement électronique pour les amendes de stationnement, les frais d’enregistrement, l’électricité, les factures d’eau et l’impôt sur le revenu.
Un autre pas en avant a été le passage de la radiodiffusion analogique à la radiodiffusion numérique, avec tous les ménages qui doivent maintenant disposer d’un décodeur numérique ou d’une télévision numérique, intégrée, pour recevoir les chaînes de télévision numérique terrestre. Un autre projet qui faisait partie intégrante de l’expansion de la technologie a été le passage de sept à huit chiffres pour les numéros de téléphone des réseaux mobiles depuis septembre 2013.
Une partie du processus de sensibilisation au secteur des TIC a été l’Expo TIC, Infotech; un événement de plus en plus populaire qui est organisé chaque année. L’objectif principal d’Infotech est de sensibiliser le public aux applications prospectives des TIC pour des solutions commerciales et individuelles efficaces et, à son tour, rendre les services gouvernementaux plus accessibles à la population.
En termes d’éducation, plusieurs établissements d’enseignement supérieur proposent des cours sur les TIC, mais beaucoup considèrent que les cours proposés ne sont pas assez avancés ou à jour et ne permettent pas le développement de compétences spécialisées, par exemple dans le développement de jeux. Bien qu’il y ait eu des progrès en termes de TIC à Maurice, malgré l’installation d’un réseau de fibre optique pour un accès Internet haut débit, Maurice est toujours en retard par rapport à l’Europe et manque encore d’infrastructures TIC de pointe.