Bien que l’île n’ait eu qu’un secteur important des services financiers pendant environ deux décennies, cela a, à certains égards, fonctionné à son avantage. Les autorités Mauriciennes ont été extrêmement prudentes en adoptant les meilleures pratiques internationales dans les lois et règlements et en apprenant comment les autres juridictions se sont développées, et le résultat est une industrie financière qui a mûri rapidement et qui s’efforce de respecter les normes internationales les plus élevées.

Le nombre d’opérateurs financiers a considérablement augmenté. Une forte présence des institutions financières a été établie dans le centre, à savoir les institutions bancaires, les compagnies d’assurance, les courtiers en valeurs mobilières, les courtiers en assurance, les sociétés d’investissement, les sociétés de capital-risque, les gestionnaires de fonds, les courtiers en devises, les changeurs d’argent, les sociétés de crédit-bail, les établissements de crédit, les sociétés de gestion d’actifs et les courtiers en obligations.

En 2001, toute une série de nouvelles lois ont été promulguées relativement à l’administration des fiducies et des sociétés ainsi qu’à la réglementation des fournisseurs étrangers. Dans un contexte de ralentissement économique mondial, le secteur financier mauricien s’est mieux comporté, les actifs du secteur des assurances et des fonds de pension augmentant, ainsi que la capitalisation boursière et le chiffre d’affaires cumulé des sociétés de gestion opérant dans le Secteur d’entreprise Mondiale.