La Chambre d’affaires chinoise (CBC) a été fondée en juin 1998, suite aux demandes croissantes des Hommes d’Affaires et Professionnels Chinois Mauriciens qui se sont retrouvés un peu à l’écart, n’ayant personne pour exprimer leurs opinions ou les représenter aux forums d’affaires et au niveau du gouvernement. En outre, de nombreuses missions diplomatiques basées à Maurice ont exprimé des difficultés à rencontrer des hommes d’affaires chinois locaux chaque fois qu’ils ont des délégations commerciales en visite à Maurice. Ceci, en dépit du fait que visuellement, les Chinois sont considérés comme une composante très active du secteur des affaires locales.

Objectifs

  • Promouvoir l’interaction entre les hommes d’affaires et les professionnels.
  • Faciliter les rencontres entre les membres et les hommes d’affaires et les professionnels en visite.
  • Promouvoir des activités, localement et à l’étranger, au profit des secteurs commerciaux et professionnels.
  • Favoriser les liens et l’affiliation avec d’autres associations commerciales et professionnelles.
  • Représenter les intérêts de ses membres vis-à-vis des autorités gouvernementales et non gouvernementales.

Depuis 1998, la CBC a organisé diverses missions de commerce et d’investissement dans des pays comme la Chine, la Malaisie, l’Afrique du Sud, la Namibie, Madagascar et le Pakistan. Aujourd’hui, CBC est très fière de représenter un groupe de plus de 300 hommes d’affaires et de professionnels de la communauté chinoise.

Ils sont très conscients des problèmes au sein de la communauté chinoise à Maurice, en particulier l’écart de génération entre la vieille et la jeune génération. L’ancienne génération qui a été la plupart du temps éduquée dans les écoles chinoises parle la langue maternelle (le chinois) tandis que la jeune génération qui a été éduquée dans les écoles françaises/anglaises ne parle que le français et l’anglais.

CBC regroupe heureusement une équipe qui fait de la place aux jeunes, aux moins jeunes et aux plus âgés. Ils sont suffisamment réalistes pour comprendre qu’il nous faudra du temps pour combler le fossé entre les générations. Notre seule consolation est de croire qu’un jour, la génération future dira que nous étions assez courageux pour essayer quelque chose.