De nos jours, la consommation alimentaire mondiale est en hausse, la population mondiale devrait atteindre 9,5 milliards d’habitants d’ici à 2050 et les ressources augmenteront, ce qui entraînera une hausse de la pollution et des dommages causés aux coraux et à la vie marine. Heureusement, les gens sont de plus en plus sensibles et responsables de la protection et de la préservation de notre environnement. C’est pourquoi l’adoption de pratiques commerciales durables pourrait être le premier pas vers un environnement plus sain.
Avant d’approfondir ce sujet, permettez-moi de vous donner une définition des pratiques commerciales durables – Les pratiques commerciales durables font référence aux méthodes et aux politiques que le commerce international et les PEID (petits États insulaires en développement) mettent en œuvre pour assurer la croissance économique et minimiser les impacts sociaux et environnementaux négatifs.
Selon un article publié par le PNUE, le commerce international représente 25 % du produit intérieur brut (PIB) mondial et est considéré comme un facteur contribuant à la crise planétaire.
L’île Maurice, comme de nombreux pays qui ont décidé de mettre en œuvre des pratiques commerciales durables, a été confrontée à des défis. Pendant des années, l’île Maurice s’est appuyée sur des industries traditionnelles telles que la canne à sucre, le textile et le tourisme. Si elle change d’orientation et trouve de nouveaux secteurs à développer et dans lesquels investir, l’île en bénéficiera. Elle pourrait éprouver quelques difficultés à accéder aux marchés étrangers, car la concurrence est forte et ces entreprises vendront des produits à valeur ajoutée.
L’île Maurice dispose d’une certification « Made in Moris » qui aide les gens à acheter des produits tels que des objets d’artisanat, des T-shirts, des bijoux, etc :
fabriqués localement par des artisans ou des entreprises qui encouragent les gens à soutenir leur économie locale au lieu d’acheter des produits de marque. Il existe également un programme de soutien aux petites et moyennes entreprises (PME), qui peut prendre la forme d’un soutien financier ou d’un stage, au cours duquel les entreprises émergentes acquièrent des connaissances et de l’expertise sur la manière de gérer leurs activités.
En plus de cela, le ministère a mis en œuvre le projet « switch Africa green ». Son objectif est de soutenir et d’encourager la croissance des entreprises vertes et de l’éco-entrepreneuriat en encourageant la production durable par les MPME et les PME. Les planteurs qui suivent des méthodes agricoles durables obtiennent une certification durable. Grâce à ce programme, les planteurs ont bénéficié d’un renforcement de leurs capacités et d’une formation.
En résumé, les pratiques durables seront bénéfiques pour l’île à bien des égards : elles encouragent les gens à être plus responsables et plus instruits en ce qui concerne l’environnement, l’économie et la vie sociale. Elles stimuleront l’économie mauricienne puisque l’argent restera dans le pays, ce qui diminue l’impact des fuites d’importation, et favorisent le développement et l’emploi pour les citoyens puisque davantage d’emplois seront créés. En investissant dans des pratiques commerciales durables, nous nous assurons que la prochaine génération bénéficiera d’un avenir meilleur, avec des zones vertes et moins de pollution.