L’île Maurice a une longue tradition de banque commerciale qui remonte à 1812, c’est-à-dire juste après que les Britanniques aient pris le relais des Français. Au 30 décembre 2003, le secteur bancaire commercial de l’île Maurice comprenait 10 banques de catégorie 1, dont cinq banques locales, quatre succursales de banques étrangères et une banque étrangère incorporée localement (voir l’annuaire en annexe). Toutes les banques opérant localement doivent se conformer au Code des pratiques bancaires, en vertu duquel les banques sont censées agir de manière équitable dans leurs relations avec les clients.
Les 10 banques de catégorie 1 exploitent 145 succursales, 11 guichets, 1 fourgon mobile et 257 distributeurs automatiques de billets (DAB), et employaient 3,467 personnes à la fin du mois de juin 2003.
La plus grande banque mauricienne, la Mauritius Commercial Bank Ltd, a été créée en 1838 et la deuxième est la State Bank of Mauritius. Les deux banques figurent parmi les 10 plus grandes banques d’Afrique. La New Cooperative Bank ltd a été officiellement inaugurée le 9 août 2002. La Banque Nationale de Paris Intercontinentale (BNPI) a demandé à la Banque de Maurice l’autorisation de renoncer à ses licences bancaires de catégorie 1 et de catégorie 2 en vertu des dispositions de l’article 7(2) de la loi bancaire, car elle souhaitait céder ses activités bancaires à la Barclays Bank PLC. Il convient de noter qu’une nouvelle banque de catégorie 1, « La Banque des Mascareignes », qui fait partie du groupe français « Caisse d’Epargne », a obtenu sa licence de la Banque de Maurice en janvier 2004, ce qui porte le nombre total de banques de catégorie 1 à 11.
En plus des services bancaires traditionnels, plusieurs banques de catégorie 1 offrent des services de paiement par carte tels que les cartes de crédit et de débit, et les débits directs. D’autres services tels que les services bancaires par téléphone,
les services bancaires à domicile, les services bancaires par Internet et les services bancaires par PC sont également proposés par certaines banques. Les clients utilisent de plus en plus les infrastructures technologiques modernisées. Le nombre de clients utilisant les services bancaires par internet a augmenté de manière significative, passant de 6,558 à la fin juin 2002 à 9 803 à la fin juin 2003, tandis que le nombre de clients utilisant les services bancaires par téléphone a enregistré une légère augmentation, passant de 72,575 à 72,858 au cours de la même période.
Entre fin juin 2002 et fin juin 2003, le total des actifs des banques de catégorie 1 a augmenté de 19,880 millions de roupies, passant de 134,680 millions de roupies à 154,560 millions de roupies, soit 14,8 %, ce qui est supérieur à la hausse de 13 % enregistrée en 2001-2002. Les dépôts étrangers des banques de catégorie 1 ont augmenté de 1,484 millions MUR, soit 11,2 %, passant de 13,266 MUR à la fin juin 2002 à 14,750 millions MUR à la fin juin 2003. Le total des dépôts auprès des banques de catégorie 1 a augmenté de 12,021 MUR, passant de 104,275 millions MUR à la fin juin 2002 à 116,296 millions MUR à la fin juin 2003, soit une augmentation de 11,5 % par rapport à une augmentation de 12,9 % en 2001-2002.
Les heures d’ouverture sont les suivantes
9 h 15 – 15 h 15 du lundi au vendredi .
9 h 15 – 11 h 15 le samedi.
Toutefois, les heures d’ouverture de certaines banques sont les suivantes :
9h00 – 15h15 du lundi au jeudi.
9h00 – 17h15 le vendredi.
Secteur des services bancaires aux entreprises.
Douze banques titulaires d’une licence bancaire de catégorie 2 opèrent actuellement dans le secteur des services bancaires aux entreprises. (Voir l’annuaire en annexe). Les services bancaires de catégorie 2.
englobe les activités bancaires et les activités de banque d’investissement menées dans des devises autres que la roupie mauricienne. Des services tels que l’administration de fonds, les services de garde, la gestion fiduciaire, la gestion de portefeuilles internationaux, le marché monétaire et d’autres opérations de trésorerie peuvent être entrepris par les banques de la catégorie 2.
Pour des raisons prudentielles, la Banque de Maurice exige que certaines conditions soient remplies par les banques de la catégorie 2, à savoir.
Le maintien d’un capital minimum ou d’un capital libéré d’au moins 100 millions de roupies (environ 3,6 millions de dollars américains) qui peut ne pas être domicilié à Maurice – (ce capital peut être conservé dans une devise librement convertible et utilisé pour les activités bancaires « globales », y compris les transactions avec le siège social, les autres succursales ou les actionnaires).
Un certain niveau d’actifs nets libres à déterminer par la Banque de Maurice après discussion avec chaque banque de la catégorie 2.
Des actifs liquides comprenant des soldes auprès de banques étrangères et des titres librement négociables peuvent être détenus à hauteur d’un pourcentage des dépôts et autres engagements déterminés par la Banque de Maurice de temps à autre.
Une banque de catégorie 2 peut être établie sous la forme d’une succursale, d’une filiale constituée localement ou d’une coentreprise.
Les banques de catégorie 2 sont soumises à l’impôt de la même manière et bénéficient des mêmes incitations et exonérations fiscales que les sociétés commerciales de catégorie mondiale.
La base d’actifs des banques de catégorie 2 a continué de croître en 2002-2003, bien qu’à un rythme plus faible de 8,4 % par rapport au taux de croissance de 14 % en 2001-2002. Le total des actifs a augmenté de 369 millions de dollars, passant de 4,320 millions de dollars à la fin juin 2002 à 4,689 millions de dollars à la fin juin 2003.