Maurice a bénéficié d’un développement socio-économique important avec une croissance économique significative dans l’histoire récente. Le processus d’industrialisation orienté vers l’exportation a débuté au début des années 1970, après que l’économie ait été fondée sur une monoculture de sucre. La création du régime des zones franches d’exportation a encouragé la création d’entreprises manufacturières orientées vers l’exportation à forte intensité de main-d’œuvre et a ouvert l’économie pour bénéficier d’un accès préférentiel aux marchés européens dans le cadre de la convention de Lomé.

Alors que le secteur manufacturier a établi une base sûre et solide pour un développement économique durable, en même temps, le tourisme est devenu beaucoup plus important en contribuant de plus en plus aux recettes en devises, et en étant un générateur clé d’emploi. Finalement, la stratégie de diversification dans les années 1990, s’est concentrée sur la consolidation et la modernisation des secteurs économiques traditionnels, tout en créant de nouveaux espaces de croissance qui permettraient à l’économie de s’engager dans des niveaux de développement plus élevés.

La décision a été prise pour élargir le secteur des services, en particulier les services financiers, en s’appuyant sur les compétences et l’expérience d’une équipe de professionnels qualifiés. Une législation complète relative aux activités offshore non bancaires a été promulguée en 1992, et par la suite, un certain nombre de changements législatifs et institutionnels ont été adoptés pour améliorer la compétitivité du secteur des services financiers de Maurice. En outre, une zone sans douane, à savoir le Mauritius Freeport, a été créée dans le but de promouvoir le commerce régional et de positionner le centre en tant que plate-forme d’entreposage, de distribution, de commercialisation et de logistique dans l’océan Indien.

Les gouvernements successifs se sont également engagés dans l’objectif national de faire de Maurice une cyber-île. Des investissements massifs ont été faits pour développer et améliorer l’infrastructure en termes de ressources humaines, Des bureaux de télécommunications et des bureaux ultramodernes ainsi qu’une série de réformes visant à libéraliser les secteurs des technologies de l’information et de la communication (TIC) et des services adaptés aux technologies de l’information (ITES) ont été entrepris.