La Chambre de Commerce Chinoise a été fondée le 8 décembre 1908. C’est la deuxième plus ancienne Chambre de Commerce Chinoise à l’étranger. La première Chambre de Commerce Chinoise à l’étranger a été créée à Singapour en 1906.
L’objectif principal de la Chambre était de sauvegarder les intérêts de la communauté chinoise à Maurice composée principalement de commerçants. Nos ancêtres, les pionniers des épiceries chinoises et du système de crédit pour les consommateurs Mauriciens, ont eu la sagesse et la prévoyance de créer une Chambre de Commerce pour la protection et la promotion de leurs intérêts commerciaux et pour aider les nouveaux arrivants chinois, promouvoir la culture chinoise et aider les membres de la communauté Chinoise ayant besoin d’une assistance en raison de leur vieillesse, de leur maladie ou de leur infirmité.
L’une des premières tâches de la Chambre était de communiquer, d’interpréter et d’expliquer à ses membres les lois et règlements gouvernementaux relatifs au commerce de distribution. La Chambre de commerce chinoise a servi d’intermédiaire entre le gouvernement et la communauté chinoise et a ainsi joué un rôle actif dans le développement économique de Maurice. Pendant la période d’immigration Chinoise, la Chambre de Commerce Chinoise était responsable de l’enregistrement des immigrants Chinois. Malheureusement, tous les documents historiques qui ont représenté cette période ont été brûlés dans l’incendie qui a détruit le bâtiment de la Chambre en 1993.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Chambre a été appelée par le ministère des Colonies pour organiser la mise en œuvre du rationnement des aliments dans les magasins chinois de toutes les villes et villages. L’exercice a été mené à la satisfaction du gouvernement et a assuré une distribution équitable des aliments de base à l’ensemble de la population pendant ces années critiques d’incertitude et de pénurie alimentaire.
Le premier Président était M. Chan Wan Yee. Parmi ceux qui ont servi comme président plus récemment, figure Sir Jean Moilin Ah-Chuen, qui était également ministre des Gouvernements locaux, et Mr Marc Fok Tseung, qui était député et maire de Port Louis. Messieurs Adrien Konfortion, Jabin Hsu et Wong Hew Peng ont assumé les fonctions de secrétaire de la Chambre pendant de nombreuses années.
La Chambre a été la première à organiser la distribution annuelle des cadeaux du Festival du Printemps aux nécessiteux de la Communauté et elle le fait continuellement depuis 1918.
Un autre événement annuel important organisé par la Chambre depuis 2005, est le populaire Festival culinaire et culturel de China Town qui se tient en avril ou mai, rapprocher des Mauriciens d’origines et de cultures différentes dans une atmosphère joyeuse de fête et d’harmonie pour se promener librement dans China Town (qui est ensuite fermée à la circulation automobile), visiter les boutiques chinoises, les pharmacies, les tailleurs, manger dans les restaurants, et applaudir le talent et les compétences présentées ici et là par des musiciens, artistes, athlètes et danseurs dans l’art de la calligraphie chinoise, arts martiaux, musique et danse classique et moderne.
La Chambre gère également le « Kit Lok », un salon funéraire pour la communauté chinoise, mis en place pour fournir des installations de surveillance pour les familles endeuillées de commerçants dont beaucoup vivaient alors dans les villages.
La Chambre est gérée à travers un bon mélange de ses « Seniors » avec la jeune génération formée à l’école de commerce, de la communauté d’affaires chinoise, ce qui assurera son développement continu et formation perpétuelle.
Objectifs
- Protéger et promouvoir les intérêts commerciaux de la communauté chinoise à Maurice.
- Représenter l’intérêt des membres vis-à-vis des autorités gouvernementales et non gouvernementales.
- Promouvoir l’interaction entre les commerçants et les industriels.
- Faciliter les rencontres entre les membres et leurs homologues étrangers.
- Promouvoir les activités commerciales, locales et étrangères, pour le bénéfice des commerçants et des industriels.
- Fournir des prestations aux membres de la communauté chinoise, en cas demaladie ou d’infirmité ou de vieillesse et de décès.